Jour 5-Grosse fatigue
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Mes nuits disent ce que le jour ne voit ou n'avoue pas. Elles sont peuplée de rêves inquiets, et ne me réparent pas. Elles me jettent du lit au petit matin. L'adrénaline du jour n'agit pas ce matin et je vais à l'atelier le coeur lourd. J'arrive tôt, Lukate n'est pas là, en voyage pour 3 jours à Singapour, elle ne revient que lundi.
Sur la table quelques branches en bronze de plus qu'hier, je les photographie pensant trouver plus de matériel pour l'oiseau, l'une d'elles attire mon attention, elle appartient aux mères. Ali arrive et m'informe que nous n'auront presque plus rien d'autre. Devant mon atterrement il s'excuse, ce n'est pourtant pas sa faute si elles ne veulent pas de mes bras ces mères. Il est l'obstétricien diligent qui n'a rien pu faire pour sauver l'enfant. Il me laisse encore un peu d'espoir sur 2 moules qui restent à casser.
Je suis lasse. Nous discutons de détails pratiques, mouler ou les femmes uniques. Faire des 10 femmes une pièce unique ou les laisser comme des pièces individuelles. Je penche pour la première solution, puisque l'ensemble et la femme, chacune une partie, lui propose de faire des assemblages deux par deux qui racontent des histoires.
Je me remets aux femmes, gardant un peu d'espoir que au moins une mère apparaîtra, avant de fondre en une seule pièces toutes les branches. Ali est lui aussi ailleurs, il laisse son outil lui échapper et frôle de peu la catastrophe.
Nanou a fait sa fameuse tarte à l'oignon, l'après midi se passe mieux
Ali décide de s'attaquer à l'oiseau, il est complet, il n'y a pas de raison de remettre en cause son existence. Avec patience et acharnement comme un puzzle de 1000 pieces avec une notice en chinois, le soir il l'a réalisé comme ca:
Je rajoute une femme aux femmes, celle qui fait ses premiers pas.
Comme nous à chaque tournant devant des situations nouvelles, nous nous élançons. Demain sera un nouveau jour.
à demain