Les femmes étaient en souffrance mais Lukate était à l’hôpital
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Peu de mots depuis mars, beaucoup de silence intérieur et des tempêtes aussi. Je travaillais à mes féminité mettant sur le papier des secrets qui ne m'étaient pas accessibles, attendant que mes femmes me rejoignent. Mais elles étaient en souffrance, comme Lukate à l'hôpital depuis avril hors d'elle et du monde, comme Ali perdu, seul en pays plus étrange maintenant qu'elle n'est plus là pour lui servir de langue. Tout s'est mis au ralenti comme dans du coton, un rêve dont on ne sait si il est bon ou mauvais, la suspension du temps. Des pas tout petits, pour décider d'un socle, pour envoyer un dossier, rencontrer une personne par ci et par la. Le bateau est finalement parti de Bangkok le 27 mai avec à son bord des puzzles, un oiseau, un danseur, des socles, deux foules, un inventaire à la Prévert.
Vous me manquiez j'avais au bord du coeur tant de choses à vous dire et je sais que c'était réciproque. Alors pour ne plus perdre le fil de nos vies voici quelques images de la mienne ici. Elle est faite d'autres matières que le bois et le bronze. elle reste organique et viscérale. Elle s'étale aux doigts sur le papier, se brule sur les journaux et se brode sur des canevas en fil de fer. Aujourd'hui je ne vous donne à voir quelques encres et secrets Je garde encore pour moi la cuisine, dont je vous ai déjà suggéré la présence, qui depuis près d'un an grâce à mes deux complices, va se décliner en un livre sur le partage et l'amour. Il n'est pas encore temps d'en parler, elle pourrait vous sembler aujourd'hui bien anodine. J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, je la garde pour encore un tout petit peu.