Call in (re)muer
De mutation en émergence : des franchissements infinis - 1ère partie
Si l’expérience Call In était si claire pour moi c’est qu’elle clôturait 13 années de cette introspection gestation créative et qu’elle devait dire son dernier mot pour s’ouvrir ailleurs. C’est de cet ailleurs que j’écris, un ailleurs à l’exact endroit qui me semblait le sommet quand tout a commencé. Je dis tout a commencé mais je sens aussitôt que je ne suis pas née de ce début je lui avais été donnée déjà mûre et pleine des vies, comme quoi il est certain qu’on n’en finit pas de naitre.
Cet endroit en tous points différents de celui ou s’est clos en s’ouvrant un livre sur lequel je n’en finirais pas de revenir, loin d’un océan et de plus en plus près de moi, aussi clair que l’autre est intérieur. Un ailleurs où les empreintes sont invisibles ou encore à découvrir.
Dans cet espace qui se rapproche je dis la rencontre à l’autre et ce qui en nait.
J’ai souvent rencontré l’autre, il me semble avoir fait naître quantité de pensées vivantes, mais sans doute je ne les ai pas laissées s’éloigner, sauf mes enfants, et par la même ce n’étaient peut être que des rêves.
Il m’est ainsi difficile d’anticiper ce que je n’ai pas expérimenté. Même si les histoires que je raconte sont, elles, depuis toujours, totalement libres dans la tête de ceux qui les reçoivent.
(suite dans l’histoire Call Out (re)ceuillir)