Réfléchissements

du 26 septembre au 26 octobre 2024, 7 rue Pleyel 75012 Paris France

INFORMATIONS

DU 26 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE 2024

7 RUE PLEYEL 75012 PARIS (PLAN)

ENTRÉE LIBRE
OUVERT DU JEUDI AU DIMANCHE, DE 13H À 18 HEURES OU SUR RDV
AINSI QUE MARDI 15 OCT, MERCREDI 16 OCT ET LUNDI 21 OCT 

CONTACT@RODACH.COM

METRO : DAUMESNIL (LIGNES 6 ET 8)
PARKING : YESPARK 168 AV. DAUMESNIL À 200M

Reflechissements Save the date
Installation Réfléchissements du 26 sept au 26 octobre 2024
Installation Reflechissements du 26 sept au 26 octobre 2024

ÉVÈNEMENTS :

VERNISSAGE – 26 SEPTEMBRE DE 16 À 21H – LECTURE DU CANTIQUE DES CANTIQUES PAR B. POLLA ET V. CAYE

DANSE SPIRITUELLE AVEC KATERINA LALO – 29 SEPTEMBRE DE 10 À 12h –  (SUR INSCRIPTION CONTACT@RODACH.COM, NOMBRE DE PLACES LIMITÉES  )

VISITE AVEC L’ARTISTE – 28 SEPTEMBRE, 5, 6, 13,16, 19, 20, 26 OCTOBRE DE 16 À 18H

GOÛTER – 6, 13 OCTOBRE DE 16 À 18H
NOCTURNE – 17 OCTOBRE DE 18 à 21H – LECTURE POLYPHONIQUE PAR B. POLLA, V. CAYE, N. IMHOOF ET P. LANGLOIS

FINISSAGE – 26 OCTOBRE DE 18 À 21 HEURES

Foule 10-ensemble-1
Âmes de la foule en verre 10 se préparant
Foule 10-ensemble-2
Âmes de la foule en verre 10 se préparant
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Réfléchissements est l’expérience de la rencontre à soi-même. C’est une installation qui naitrait en même temps que l’on s’y découvrirait. Une promenade dans la projection de nos mondes intérieurs.
Dans une usine désaffectée où l’espace est brut, blanc et nu, la lumière et le visiteur se réfléchissent sur des œuvres de verre, d’inox poli miroir et de chrome. Ce sont des faces à face fugitifs.
À l’entrée, des tombes abandonnées, reflètent légèrement de biais l’espace. Là, pas-là, vivant, mort. C’est la fin et c’est aussi le début. Nos reflets sur les Monolithes dessinent leurs formes en nous y superposant, ils re-disparaissent quand nous nous en éloignons, donnant matérialité à l’absence…
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… Face aux monolithes, les Foules en verre qui ne s’offrent qu’à qui regarde. Déjà on comprend que c’est à l’intérieur qu’il faut porter son attention. Ces âmes viennent du futur préparer le monde à leur venue. Elles font partie d’un grand ensemble, leurs prédécesseures en bronze, depuis le passé pardonnent et libèrent.
Et puis sous la grande verrière trois mobiles en équilibre projettent leurs ombres au sol comme pour s’y jeter. Les Sapience sont des arbres généalogiques chromés qui manifestent nos vacillements et oscillations, ils nous indiquent nos centres pour y plonger.
En haut tout est métallique et froid.
La descente au sous-sol est un voyage solitaire, incommodant, mystérieux, vivant.
Nous sommes ce rocher malmené par l’océan. La vidéo projetée sur un sol en sel, le bruits des vagues qui vont nous recouvrir ne nous laissent pas d’échappatoire. C’est l’affrontement du feu et de l’eau. C’est l’exploration de notre intériorité, du chaos à apprivoiser elle  transmuter en savoir-or …
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…C’est peut être l’aboutissement de ce voyage. Dans la dernière pièce, sur les murs, des panneaux sont traversés par le sang vivant qui circule en nous, par les mots de nos pensées conscientes et l’or de la magie de nos vies. Ils sont comme la lumière à travers notre peau si l’on regardait depuis le dedans. Ils sont six comme les six premiers jours de la création du monde..
Le 7ème jour Dieu se retire. Il reste, au centre sur une estrade, une gaze médicinale, portant l’emprunte de l’amour qui, nous dit le Cantique des cantiques, est le seul endroit où coexistent l’eau et le feu. Cette oeuvre est la mémoire et l’espoir. Le présent insaisissable et imprononçable est déjà ailleurs. Elle clôt et ré-ouvre le parcours des Réfléchissements
 Droit, en nous avec sous nos pas la terre invisible, devant nos yeux un brouillard immobile et en nous la création du monde, prêts pour les rencontres, nous remonterons. Et peut être saurons nous entendre le chant de guérison de Cécile Léonor Bahia qui nous attendait.
Mue, l'oeuvre sans nom
extrait de Mue, l'oeuvre sans nom