Thaïlande 2- Jour 6, Ca y est plus que rien, plus que le retour

Plus que la pluie. Ce qui n'a pas été fait reste en moi. Peut être cela resurgira-t-il, au cours d'un autre voyage qui sera peut-être qu'intérieur. Comme le dit mon ami Hervé : l'artiste c'est une âme préparée qui s'allume à chaque rencontre fortuite. Ali est une rencontre, et comme il est artiste lui aussi il y a eu des étincelles. Voilà je vous résume ici ces deux derniers jours, et ce qui a été fait uniquement car cela seulement peut se mettre en image et encore pas toujours. Il va vous sembler que ces derniers jours peu de choses ont été faites, mais ce sont celles qui prennent le plus de temps.

J'ai très bien dormi. Je me suis levée très tôt, il me reste tant de chose a faire. Tout d'abord finaliser la patine de la Femme sauvage (celle dans le grand cercle).Et puis les socles de ligne de vie et foule (ce n'est pas son nom définitif évidemment).

Me confronter à mon totem, le divin n'est pas là où l'on le croit.

Je sais, moi aussi j'aurais bien gardé le masque comme il est, mais j'en avait vraiment besoin dans le totem, mais bon il reste la photo. Et puis Ali en avait marre de mes branches, mes questions, mes tergiversations, mes idées nouvelles. Il a dit qu'il fallait nettoyer l'atelier pour pouvoir travailler le lendemain, il pense que j'en ai fini et que je vais sagement faire des têtes... Alors j'ai été me faire faire un massage des pieds, à l'hôpital de la ville. Je suis sortie fourbue.